Billet sympa qui profile les acheteurs sur le net en 7 catégories :

  • Les accros (11%) :

« Pour eux, Internet est un loisir, ils l’utilisent pour tout et tout le temps. Ils visitent plus de sites et plus rapidement que les autres segments. Adeptes de nouveautés et exigeants, ils regardent les bannières publicitaires et utilisent volontiers les moteurs de recherche ».

  • Les explorateurs (26%)

« Nouveaux sur Internet, ils n’utilisent pas les moteurs de recherche, ne font pas attention aux publicités. Ils vont vers des marques connues et des noms de domaines simples à mémoriser. Facilement impressionnés mais facilement déçus, ils ont peu de confiance dans le web et s’informent via les médias traditionnels. »

  • Les pragmatiques (21%)

 » Leur première motivation est l’efficacité. Ils utilisent Internet pour se simplifier la vie. Le changement des pages doit être rapide, fiable. Ils achètent en trois clics maximum et ne sont pas influencés par les prix. Ce sont des gros acheteurs du Net. »

  • Les communicants (22%)

« Ce sont des femmes qui utilisent les emails et souhaitent rencontrer des gens de tous âges et toutes origines. »

  • Les info-glaneurs (14%)

« Le net est pour eux une immense bibliothèque, ils n’achètent pas et conservent une certaine distance vis à vis d’Internet. »

  • Les marchandeurs (3%)

« Ils cultivent le plaisir de la recherche avec l’espoir de trouver le meilleur prix. Leur comportement a été créé par le Net. »

  • Les monomaniaques (3%)

« > »Ils ont envie de s’amuser et passent plus de temps par page que tous les autres et recherchent le plus d’informations possible. Pour eux, Internet permet de trouver des produits et des informations en rapport avec leurs contres d’intérêts. Ils y trouvent un endroit pour partager leurs passions. Ils y jouent plus que la moyenne. »

Perso, je ne me reconnais à 100 % dans aucune de ces catégories mais je serais plutôt un hybride entre : Les marchandeurs et les infos-glaneurs.

Les profils dans le commerce traditionnel :

Pierre Rataud dans son livre L’alchimie de la vente profilé les clients du commerce traditionnel.

Voici ses catégories :

  • Le pratique
  • Le client innovation
  • Le client considération
  • Le client avide
  • Le client sécurité
  • Le client sentimental
  • Le client orgueilleux

Voyez le tableau avec les caractéristiques de chacun :

Est-il possible de deviner quels acheteurs du commerce traditionnel deviennent quels acheteurs sur le net ? Je me suis risqué à ce petit jeu.

L’explorateur du net pourrait être le client sécurité : son peu de confiance dans le net peut venir du fait qu’il apprécie les conseils, la fiabilité mais qu’il fuit la jeunesse, la décontraction.

Le pragmatique pourrait être le pratique : à la recherche de choses simples fiables et pratiques sur le net, il fuit la nouveauté et la complexité (achète en 3 clics).

Les accros pourraient être le client innovation et / ou considération: dans les deux cas, la nouveauté est au centre de la préoccupation, cela concerne les early adopters.

Les marchandeurs pourraient être le client avide : même si dans le billet de Camille Jourdain, il est dit que ce comportement a été créé par le net, il me semble que dans les deux cas c’est le prix qui influence l’achat. Ce comportement rejoint celui sur lequel se base les économistes (néo)classiques qui a pour hypothèse que le consommateur est rationnel.

Je n’ai pas vu de corrélation entre les autres profils :

Il est difficile de transposer le sentimental ou l’orgueilleux dans le commerce électronique puisque ces personnes recherches des attitudes humaines.

De même les communicants et les infos-glaneurs sont-ils vraiment des acheteurs du e-commerce. Cela dépend de la définition que l’on en donne. Mais pourmoi  un acheteurs serait plutôt quelqu’un qui finalise l’acte d’achat. Donc, ils ne sont pas transposable.