Chacun utilise les réseaux sociaux comme il l’entend. De ces différents usages ressortent des perceptions pour d’autres utilisateurs. Ce billet vous livre un avis sur des pratiques qui ne paraissent pas être les plus agréables pour ceux qui y sont confrontés, même si certaines prêtent à sourire tant elles sont caricaturales. Petit tour d’horizon.

1-. Les experts en réseaux sociaux

… Qui se sont inscrits avant hier sur Twitter et ont 3,5 followers.

Vous pouvez utiliser le moteur de recherches http://tweepz.com/ qui permet de trouver des utilisateurs en fonction de leur biographie.

En cette période de crise, les réseaux sociaux sont vu par certains comme une opportunité d’emploi. Ils vont suivre 1 formation et pensent pouvoir être à même d’aller conseiller des entreprises. Ne doutant de rien et surtout pas d’eux mêmes ils s’installent et partent à la conquête de clients.

Le marché a pour particularité que le client ne sait pas séparer le bon grain de l’ivraie en la matière. S’ensuivent donc des expériences douloureuses.

2-. Les « automatiseurs »

Deux catégories d’outils sont utilisés dans ce contexte.

Les outils qui permettent de publier automatiquement :

Et les applications ou bouton qui vous permettent de publier sur un réseau social les publications que vous faites sur un autre réseau.

Les solutions pour automatiser les publications sur  différents réseaux sociaux sont donc nombreuses. Ces outils sont à utiliser avec précaution.
Certains utilisateurs, sous prétexte, d’être présent partout sans y être vraiment en usent et en abusent.

reseaux-sociaux-publication-automatique

Il est possible de voir des personnes qui ont recours à la publication automatique de leurs tweet sur leur Facebook. Vous imaginez ce que cela donne quand ils font un check-in sur Foursquare partagé sur Twitter ET Facebook.

Il en va de même pour les partages via scoop.it (pourquoi partager le scoop plutôt que partager l’article original ?) ou via toute autre application qui publie automatiquement sur vos comptes sociaux.

Une plateforme n’est pas l’autre et il n’est pas toujours souvent pertinent de multiplier les partages de publications ou posts de façon automatique.

3-. Les Klouteurs

Ceux qui ne jurent que par  leur Klout score. La plupart de leurs actions sur les médias sociaux visent à générer de l’interactivité, y compris et surtout, pour des publications peu intéressantes.
Vous repèrerez facilement ce type de posts qui a souvent pour effet de polluer votre newsfeed ou votre fil.

Divers billets existent pour savoir comment améliorer le Klout.

augmenter-klout-score

Bientôt nous allons voir apparaître des spécialistes en KO (Klout Optimisation)

4-. Les anti-sociaux

Ils parlent tout seuls. Les réseaux sociaux ne sont pour eux des outils de diffusion. Même quand vous leur posez une question ou commentez une de leur publications, ils ne vous répondent pas.

anti-social

source image

Les automatiseurs peuvent parfois aussi se retrouver dans cette catégorie.

5-. Les imbus

Ils sont sur les réseaux sociaux mais ne parlent qu’avec ceux qui sont à leur « niveau ». Pas question pour eux d’échanger avec quelqu’un qui ne soit pas à la hauteur.

Ils ont souvent une expertise reconnue mais ils se placent en position haute vis à vis de la plupart des autres membres de reseaux sociaux

6-. Les bonimenteurs

Ils vont vous vendre des formations vous apprenant à devenir riche grâce aux réseaux sociaux. Ils vont avoir recours à des Directs Messages non désirés dans lesquels vous aurez des liens pour « bénéficier » de leurs supers formations à 1.000€ la journée.

7-. Les fayots

Ils vont cibler deux ou trois « stars » du web et vont aller liker et commenter stupidement toutes les publications.

8-. Les grincheux

Ils râlent sur tout du matin au soir et du soir au matin. Ils trouvent que leurs publications ne sont pas assez likées, partagées ou retweetées. Les gens ne réagissent pas comme ils le voudraient et certains osent même critiquer. Le grincheux les étiquetera directement de trolls.

9-. Les vaniteux

Ils vont essayer de se faire valoir à chaque occasion. La meilleure façon de se faire valoir étant d’abaisser d’autres membres.
A titre d’exemple, voyez la réaction engendrée par un partage d’un billet sur les erreurs de community managers datant du 14 février.

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Avant de regarder la date de publication du billet, l’auteur du tweet a saisi, ce qu’il a perçu comme étant, une opportunité : essayer de démontrer une meilleure connaissance.

10-. Les tweetadders

Les adeptes du petit jeu follow/follow back/unfollow sont une plaie.

Sur une année, c’est parfois plus de 1.000 comptes qui suivent et quittent pour la simple raison qu’ils ne sont pas suivi en retour. La plupart de ces comptes ont un ratio following-followers parfaitement équilibré. Twitter n’autorisant pas à suivre un nombre supérieur à 110% du nombre de followers, ils unfollowent pour continuer leur petit jeu à l’envi.

Le jour où ces comptes estiment avoir atteint assez de followers, en général, ils unfollowent massivement pour avoir l’air d’être super intéressants grâce à un ratio followers/followings largement à leur avantage.